concorde fan a écrit:Merci pour tes explications Jacques, super intéressant comme d’habitude.
Je suis catégorique sur les températures en prélèvement air réacteur Concorde, elles varient de 550 à 610°C et à 230 psi !
Réacteur Olympus593 c’est du simple flux et ça comprime sec (bref ça réchauffe pas mal l’air prélevé du coup), double étage de compresseurs, en croisière supersonique dès le premier étage on est généralement en température positive, et on prélève bien loin derrière sur le 2ème étage HP.
Sinon, tu ne parles pas du possible brouillard envoyé aux passagers !!!
« Cellule et circuits associés » de JC Ripoll tu conseilles ou pas comme bouquin, j’hésitais à l’acheter ?
François
François je sais que tu es incollable en matière de Concorde, donc j'émettais un doute, disons, raisonné....
Je pense que le Bleed Air auquel tu fais référence est celui qui sort directement de l'étage HP du compresseur du réacteur Olympus, sur un réacteur double flux classique il est à environ 400 degrés.
Mais avant d'être envoyé aux packs de conditionnement d'air, ou utilisé pour les servitudes telles que le dégivrage des becs et les bords d'attaque entre autres, cet air super chaud est déjà refroidi au niveau des mâts réacteur dans un autre radiateur "pré-cooler", avec de l'air venant de l'étage compresseur basse pression(le Fan), qui est à environ 30 degrés.
L'air qui sort du precooler est à environ 180/200 degrés sur avion de ligne, probablement plus sur Concorde, d'où le système plus complexe, avec des échangeurs air/carburant.
À propos de dégivrage, becs et bords d'attaque sont donc habituellement dégivrés pneumatiquement, sur avion de ligne, SAUF sur la partie de bord d'attaque comprise entre les réacteurs et le fuselage.
Pourquoi?
Jacques