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Je dirais
1- équilibrage aérodynamique des ailerons pour éviter le flottement à grande vitesse
2- compensateur aérodynamique pour diminuer l'effort aux commandes ( pas trop d'idées sur le fonctionnement réel)
3- pelles à tartes (pour les élèves récalcitrants)
4- truelles pour refaire le tarmac au passage

Jacques

Bonjour,

J'en ai aucune idée

Cordialement

Bernard

Les toutes dernières machines de compétition Mudry sont des bêtes de guerre bien plus endurantes que les pilotes, certifiées généralement avec un longeron autour de 20G, puisque les pilotes régulièrement tapent du 11G, sans combi anti-G, rappelons-le.
A 370 km/h quand vous mettez un plein débattement en roulis, ça tourne à quasi 360°/seconde.
Certainement plus d’ailleurs, pour la certification…
(Les machines de course, engagées sur les compétitions RedBull, c’est du même genre)

Ce qui va nous amener tout naturellement au sujet des palettes sur les ailerons.
J’accorde la bonne réponse à Jacques : les points qui nous intéressent sont la compensation, et la sécurité face au phénomène de flutter des ailerons.
Les pilotes, veulent de la précision, de la rapidité et de la sécurité.
Pour les ailerons, toutes les machines performantes ont des ailerons full span, pour plus d’efficacité.
Les palettes sont de forme triangulaire plate (c’est voulu) et située très en avant par rapport à l’axe d’articulation de chaque aileron.
Elles sont plates car suivant que l’aileron est baissé ou levé la palette doit agir de la même manière aérodynamique en compensation. (Ce qui est d’ailleurs faux, car ce n’est valable que pour une incidence d’aile à 0° chose qui n’arrive que très rarement en voltige virile, sauf si l’on vole très vite et là par contre c’est souvent le cas en entrée de figures)
Quand ça vole très lentement la compensation a nettement moins d’importance de toute les manières, je parle uniquement des ailerons.
On retiendra qu’il faut que la compensation soit au maximum homogène, il faut toujours une résistance au manche, sans cela le pilotage deviendrait dangereux, et très imprécis.
Premier point donc, c’est une aide aérodynamique pour compenser les efforts.
Les pilotes en compétitions réclament de moins en moins de résistance aux commandes.
Souvent amenées à travailler aux grands angles, le fait que les palettes soient triangulaires à son importance, on en revient au sujet des deltas d’une certaine manière, beaucoup de trainée alors, c’est tourbillonnaire mais ça ne décroche pas : la compensation est toujours présente.

Deuxième point important, si les ailerons venaient à avoir envie subitement de passer en flutter (ce qui généralement se solderait éventuellement par la perte d’un aileron (ou des 2) suivie d’une dislocation de l’aile et du reste (c’est déjà arrivé) et bien ces palettes agissent comme un amortisseur de tendance, là encore, de part leur forme, leur masse aussi et sur le fait qu’elles travaillent aérodynamiquement à l’inverse des ailerons.

François

Merci François pour ce complément. Intuitivement j'avais trouvé, mais j'étais loin de comprendre le pourquoi des formes triangulaires! J'ai lu qu'en compétition les pilotes rajoutaient souvent du joint de fenêtre entre les ailerons et l'aile pour plus de précision car si les roulis sont ultra rapides, les arrêter pile poil semble compliqué, et visiblement cela améliore le contrôle, je ne sais pas trop pourquoi...

Je suis quand même un peu deçu, l'explication de la truelle me plaisait bien

Jacques
(CPL en poche depuis Mardi, je commence l'IR!)

L'articulation d'aileron est décentrée, je pense que le joint diminue légèrement le côté fente qui apporte de l'imprécision car l'aileron levé ne réagit pas comme le baissé.
Idem sur le côté plein débattement, ou modéré, ça doit probablement diminuer un poil le côté imprecision.
Je vais me renseigner.
Bravo pour ton CPL.
François

JacquesZ a écrit:J'ai lu qu'en compétition les pilotes rajoutaient souvent du joint de fenêtre entre les ailerons et l'aile pour plus de précision car si les roulis sont ultra rapides, les arrêter pile poil semble compliqué, et visiblement cela améliore le contrôle, je ne sais pas trop pourquoi...
Jacques

Réponse reçue du concepteur : "...ça solutionne sensiblement la disparition de la sensation de "neutre" aux ailerons.
A cause des triangles callés à 0°"

Que je traduis par : à cause des palettes à 0°, autour du point neutre du coup ça peut m’arsouiller un peu, car les commandes sont vraiment légères, du coup avec une meilleure aérodynamique, les ailerons reprennent le dessus autour du point neutre.
ça doit aussi effacer des phénomènes de portance changeantes par effet fente sur les ailerons suivant l'incidence de l'aile au moment de la remise au neutre des ailerons, puisque justement y'a plus de fente avec le joint.
François

concorde fan a écrit:Que je traduis par : à cause des palettes à 0°, autour du point neutre du coup ça peut m’arsouiller un peu, car les commandes sont vraiment légères,

marsouiner non?

C'est vrai qu'une fois arsouillé t'es plus très stable , mais avec du joint de fenêtre...tout de même..

Je ne trouve pas le smilley pour te tirer la langue !!! Na
François

Oh que c’est laid !...

Bon on va voir si tu fais plus le malin sur cette nouvelle énigme.
De quel avion s’agit-il ? (facile)
Et à quoi servent ces 2 tuyaux ? (facile aussi)
François