de JacquesZ » Lun 14 Déc 2015 19:08
Euh, j'ai jamais entendu ni enseigné un truc pareil en tant qu'instructeur.
Vu la précision des VOR embarqués, et la diffusion du signal (et donc la perte de précision) qui augmente avec l'altitude, il est très rare de passer pile au dessus d'un VOR.
Les routes et voies aériennes tiennent compte d'ailleurs des écarts potentiels dans la définition des secteurs protégés de part et d'autre de la route théorique, la demi largeur d'une route/voie aérienne augmente d'ailleurs entre les LO et les HI en route si ma mémoire est bonne. Et aussi entre les routes (VOR-VOR) et les voies (NDB-VOR ou NDB-NDB) qui sont moins précis.
Par contre signaler par radio l'arrivée au point de passage et ouvrir l'oeuil plus particulièrement aux abords du point tournant est plus que recommandé, et écouter le traffic aussi pour avoir une idée de ce qui se passe dans le coin.
En IFR c'est différent, deux solutions: soit on est en secteur contrôlé et suivi par radar, et c'est le contrôle qui assure l'espacement, soit on est pas suivi radar (secteurs océaniques, zone hors couverture radar), et dans ce cas la portion de voie aérienne est grossi modo réservée pour 1 avion entre deux VOR ou NDB, et libérée quand celui ci annoncé avoir dépassé le point tournant.
Non, franchement le risque vient bien plus de l'espacement vertical réduit dû à écart d'altitude pilote, d'un mauvais calage altimètre, d'une mauvaise conversion mètre/pieds (c'est arrivé) à mon avis. Et ca c'est pas détecté par le radar, d'où l'utilité du TCAS qui fonctionne avec un transpondeur mode S.